Presse

Voici un échantillon de critiques de nos concerts. Pour les critiques de nos disques, voir dans notre discographie.

Gallery_3-9-JUILLET-2005 - Copie

Collège des Bernardins, Paris, Novembre 2011
Sacré et profane dans la musique du 17ème siècle
Critique de Roger Tellard

« L’Ensemble William Byrd abordait tout récemment le passionnant répertoire des contrafacta aux XVIème et XVIIème siècles, sous la conduite de son fondateur Graham O’Reilly [...] qui réussissait une stimulante transposition sacrée de la leçon d’humanité de Monteverdi … à partir de ses 4ème et 5ème livres de madrigaux à 5 voix (1603 et 1605), le pouvoir du texte et la pleine restitution des affects.

Plus précisément, la mise en regard des originaux profanes avec les contrafacta spirituels qu’en réalisa le chanoine milanais Coppini, ardent supporter du Crémonais, prend un relief particulier dans l’approche toute de sensibilité des Byrd qui réussissent mieux qu’une peinture du mot : l’acclimatation au sanctuaire d’un style et d’un son faits au départ pour les émotions amoureuses. Exemples de ce savoir-faire : la métamorphose du voluptueux Si ch’io vorrei morire, devenu fervent contrafactum (O Jesu mea vita) sous la plume de Coppini, puis celle du vrillant et chromatique Piagne e sospira dont le même Coppini a fait la plainte quasi liturgique du Plorat amare.

Reste le moment majeur de la soirée : la confrontation du Lamento d’Arianna – ici mêlé à la version polyphonique à 5 voix que Monteverdi a fait figurer dans son 6ème livre de madrigaux de 1614- et du Pianto della Madonna (pour voix solo et continuo) : sans doute le plus emblématique des contrafacta inséré par le compositeur dans la Selva Morale e Spirituale.

Au coeur du Lamento, en particulier, les voix déliées de l’ensemble trouvent sans effort leur vérité expressive, justement guidés par Graham O’Reilly, italianisant valeureux qui, pour autant, n’omet pas de chanter, pour conclure, dans son arbre généalogique : l’Angleterre élisabéthaine et purcellienne. Un masque de Matthew Locke, tiré de Psyché, et surtout un délectable bouquet d’Anthems et de Spiritual Songs de l’Orphée britannique ont conclu en triomphe cette soirée hors normes dans un lieu propice s’il en est aux bonnes surprises musicales. »

Festival Felicja Blumenthal, Tel Aviv, 2011
Monteverdi, Weelkes, Grainger

« … expressively crafted, capricious and theatrical, the effective use of dark and light vocal colors providing contrast, the power of words being ’the master of the harmonies ».
Pamela Hickman

Stockholm Early Music Festival, June 2006
Allegri, Miserere, Charpentier: Messe des Morts, motets

« La manière de chanter de l’Ensemble William Byrd – un ensemble français – est telle que le païen le plus acharné pourrait être converti par un motet ou un Salve Regina. Les voix glissent paisiblement dans la salle comme si elles cherchaient à en remplir les espaces vides sans s’entrechoquer ; c’est l’harmonie des sphères en format de musique de chambre. » Aftonbladet

« The German church was filled with a beautiful choral colour, at once homogenous and indivualised, with a steel edged precision of the kind one thought was unique to our Swedish Radio choir ». Dagens Nyheter

« As the ensemble expanded from trio to double choir the audience’s appreciation increased overwhelmingly for the EEWB who turned out to be a real catch for the festival ». Svenska Dagbladet

Girona, 9 Juillet 2006
Allegri Miserere, Scarlatti : Stabat mater, Fabri : Confitebor a 9

“the second half of the concert was entirely devoted to the Stabat mater of Domenico Scarlatti … in which we could feel  throughout the Cathedral the outstanding technical attributes and great expressivity of each singer, all united into the  same conception, magnificently conceived and conducted by Graham O’Reilly.”
El Punt, Catalunya

Los Angeles, 5 Novembre 2006
Purcell et Charpentier

« Three decades before, contemporary with the birth of Bach, Henry Purcell’s music — its passions much colored by his studies of Italian music — also acquired much of the power to disturb and to amaze that would later come to Bach in a different world. At the First Congregation al Church in, as you might guess, one of the “Historic Sites” series, which remains unrivaled anywhere else, the small group (five voices plus organ), Paris – based, that calls itself Ensemble européen William Byrd turned Purcell and his French contemporary Marc-Antoine Charpentier into magic on a recent Sunday.

The Purcell group, anthems composed for the newly restored Chapel Royal and most of them from the composer’s 20s, simply throbbed with dramatic force. From Italy he had absorbed the power of dissonance and sudden change. The force that we know in his later works like Dido and Aeneas is already here in, for example, the short three – voice drama Saul and the Witch of Endor, a scene in florid, Italian style in which the troubled Saul, on the eve of battle , begs the Witch to summon up the spirit of the dead Samuel. Under the leadership of the Australian-born Graham O’Reilly, the five Ensemble singers, French and with accents charmingly blended, transformed the music into an audible translation of the great rose window in the apse behind them. »
Alan Rich of the L.A. Weekly, 15 Novembre 2006

From Louise Basbas, organiser, Music before 1800, New York, 12 Novembre, 2006
Purcell and Charpentier
« The concert was just lovely : beautiful voices, perfect intonation, eloquent French-accented Latin, and fantastic music. What more could anyone want.« 

Festival de Sylvanès
Allegri, Miserere, Domenico Scarlatti, Stabat mater, Stefano Fabri, Confitebor a 9

« Ouverture magistrale avec l’Ensemble William Byrd … les chanteurs firent vibrer l’immensité de l’édifice, portant le public dans une émotion intense … grâce à des voix souples, célestes et planantes au possible ».
Le Midi Libre

« Les textes écrits à Rome au milieu de XVIIè siècle ont fait basculer le public, venu très nombreux, dans une émotion musicale intense. Rarement une salle n’a été plus attentive et plus émue, notamment par la deuxième partie du spectacle ».
Le Dauphiné Libéré

Steinfurt
« Es ist ganz klar des Ensembleklang, die Mischung aus Vokalem and Streichern. Im Verein schaffen sie einen runden, lebendigen Höreindruck.Immerhin zum vierten mal dirigierte Graham O’Reilly seine Mitstreiter und faszinierte auch diesmal wieder ».
Westfälische Nachrichten

Church of St Sévérin, Paris, mars 2004
Charpentier

« A l’aise dans les épanchements de l’âme comme dans la force expressive des mots, les six chanteurs soutenus par un continuo d’orgue, de théorbe et de basse d’archet, sont impliqués dans un juste travail de rhétorique. »
Roger Tellart, La Lettre du Musicien, mai 2004

Le théâtre d’Arezzo, Italie, 2003
Monteverdi and Charpentier

« Leri sera bellissimo concerto di apertura dell « Ensemble européen William Byrd. »
Corriere di Arezzo

« L’ensemble William Byrd ha ricostruito al Petrarcagiovedi sera non soltanto bella musica scarsamente frequentata di Monteverdi, Charpentier e Rigatti ma anche il gusto e lo spirito profondo di un’epoca, grazie all’estenuata cura dei timbri, al controllo ritmico e all’equilibrio vocale-strumentale. »
La Nazione

Neuil sur Autize, 2002
Allegri, Miserere, Domenico Scarlatti, Stabat mater, Stefano Fabri, Confitebor a 9

« Le moment fort de la soirée fut l’admirable interprétation du Stabat Mater de Scarlatti où l’ensemble a donné toute sa plénitude et la mesure de son talent ».
Hebdo-Vendée

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